CIU - Cercle Inter Universitaire




 

Edito de Pierre Chastanier
Comment mettre en œuvre une politique « anti-ghetto » ?


Quelles que soient nos aspirations humanistes, nous ne pouvons pas ignorer, soir après soir, aux informations, l’érosion progressive de l’harmonie sociale régnant en France en grande partie liée à la pression communautariste d’un nombre croissant d’immigrés d’origine non occidentale et de certains des jeunes Français issus de cette immigration qui s’ajoutent trop souvent à nos propres délinquants de souche !

La faute en est à l’insuffisance coupable de notre politique d’intégration qui ne laisse bien souvent aux nouveaux arrivants pour survivre que le recours au communautarisme aboutissant petit à petit à l’apparition de sociétés parallèles où la Charia remplace les lois de la République et où le niveau de criminalité et le taux de chômage sont souvent le double de la moyenne nationale.

Pour accompagner les nouveaux arrivants et favoriser leur assimilation, il faut immédiatement revoir notre politique d’intégration en commençant par faire disparaître les ghettos que l’on a laissé se constituer où :
  • Plus de 50 % des habitants sont d’ascendance non occidentale,
  • Plus de 50 % des parents ne sont pas allés au-delà du collège,
  • Plus de 2 % des majeurs ont été condamnés pénalement,
Dans ces mêmes quartiers
  • Le revenu officiel des habitants est inférieur de 50 % à la moyenne régionale
  • La proportion des sans-emploi ou sans formation est supérieure à 50 %.
Les mesures d’urgence devant être prises concernent aussi bien le logement ou l’éducation que la répression pénale.

Mais attention, contrairement à la politique menée jusqu’alors. Au lieu de rénover les ghettos dans l’espoir d’obtenir la paix sociale il faut faire l’inverse détruire les ghettos avant de rénover.

Offrir à tous ceux qui le méritent la possibilité d’accéder à un logement social hors des ghettos, dans de nouveaux quartiers où la proportion d’immigrés restera constamment inférieure à 30% leur permettant en respectant les lois républicaines de mieux s’intégrer.

Inscrire les enfants dans des crèches (au moins 5 heures par jour) puis dès la Maternelle dans des écoles où la proportion d’élèves d’origine immigrée ne dépassera pas 30 % ce qui favorisera grandement l’apprentissage de la langue, de la culture et des valeurs du peuple français

Lier cette inscription à la perception des allocations familiales qui seront perdues si l’enfant ayant commis un délit récidive.

Détruire, au fur et à mesure des évacuations, les logements des ghettos ainsi libérés et remplacer les grands ensembles par des appartements en accession à la propriété ou en habitations privées tout en respectant les ratios considérés comme acceptables pour ne pas reconstituer un nouveau ghetto 

Limiter les nouveaux ensembles à des grappes de villages de 2 500 habitants, disposant des services de proximité nécessaires, crèches, écoles, commerces, transports collectifs, de squares arborés, de terrains de sport, d’une police de proximité.

Quand les bonnes âmes comprendront-elles que toute autre politique amènerait à accepter que ces quartiers se transforment petit à petit en « mechtas » rassemblant des barbus en djellaba et des femmes dissimulant leurs visages sous un voile et que cela s’appellerait l’apartheid ?

Mais en allant un peu plus loin que Michel Rocard nous conviendrons que « Puisqu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, on doit impérativement aider les peuples à vivre dignement dans leurs pays d’origine en contribuant à la paix, au développement, à la santé, à la lutte contre la faim, à l’avènement de régimes démocratiques… »

Dès que nous aurons pris conscience de la nécessité de remplir ces devoirs humanitaires indispensables nous pourrons externaliser les demandes d’asile dans nos ambassades, contrôler plus efficacement nos frontières n’en déplaise à l’Europe, freiner le regroupement familial, exiger le retour chez eux des étudiants que nous formons dans nos universités (et dont le pays d’origine a le plus grand besoin), durcir l’accès à la naturalisation, expulser efficacement les délinquants (j’ai déjà expliqué comment !).

Nous ne voulons pas, attachés que nous sommes aux valeurs d’égalité et de liberté, voir sans réagir se constituer des enclaves à forte concentration d’immigrés non européens, débouchant sur le développement de sociétés parallèles.

Le modèle auquel nous aspirons reste ouvert. Nous n’oublions pas nos devoirs envers nos ex-colonies, notamment africaines et envers toute la Francophonie mais nous savons que l’intégration ne fonctionne que si un seuil n’est pas dépassé.

Adeptes dans la tradition gauloise du « jus soli » où tout enfant de parent étrangers né sur notre territoire peut devenir Français s’il le souhaite et s’il n’a pas commis de délits, faisons donc en sorte que dès la génération suivante cette politique d’intégration ait porté tous ses fruits et que tout immigré pour rester parmi nous respecte nos lois et nos valeurs et s’intègre à notre mode de vie par son éducation et par son travail.

Au slogan : « Immigration massive et intégration faible » préférons donc « Immigration faible et Intégration massive »



Pierre Chastanier