Cet article pourra paraître excessif à certains dans une société qui évoluant et se diversifiant peut difficilement conserver les seules méthodes autoritaires du passé. Merci de le considérer comme une incitation à réfléchir à ce qui se passera si rien n’est fait pour endiguer la violence avec le risque de voir se fracturer une société où l’on vivrait face à face.
La délinquance était autrefois localisée dans les banlieues et les quartiers périphériques des métropoles. Aujourd’hui elle a pris place dans les centres villes, des quartiers Nord de Marseille à la Guillotière de Lyon, dans presque tous les quartiers de Paris où elle excelle lors des manifestations, elle est maintenant devenue si visible que nos médias sont bien obligés d’en parler chaque soir.
Actes terroristes, homicides à l’arme blanche, tirs de Kalachnikov, violences contre les forces de l’ordre, refus d’obtempérer sur la route, conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, vols à la tire, viols dans les transports, insubordination à l’école, la violence est partout et les Français pour une large majorité d’entre eux veulent que cela cesse et que partout soit garantie une sécurité apaisante.
Il importe de restaurer, s’il en est encore temps, l’autorité partout où elle est bafouée par des moyens matériels certes concernant l’école, la police, la justice mais aussi par une volonté politique clairement affichée d’entrer dans un nouveau paradigme où l’on ne cherchera plus le soutien électoral espéré de certains, où l’on trouvera les moyens budgétaires pour supporter le coût de cette tranquillité, où l’on déploiera partout où cela sera nécessaire les forces indispensables à son omniprésence.
J’avais déjà exposé un moyen simple de restaurer l’autorité à l’école en dotant chaque établissement d’un ou plusieurs « Appariteurs musclés » capables de maîtriser un élève violent sur un simple bip discret du professeur agressé. Le coupable, une fois jugé pourra soit retenir définitivement la leçon, soit en cas de simple récidive, être immédiatement scolarisé dans un internat militaire payé par les allocations familiales qui ne seront plus versées aux parents. Les professeurs en échange de cette sécurité retrouvée pourront accepter un petit effort de productivité (1 heure de cours supplémentaire par semaine par exemple) qui pourra même ne pas être nécessaire tant la tranquillité, régnant à nouveau, fera baisser significativement le nombre d’heures perdues en invalidité et autres congés de maladie pour dépressions graves.
Il faudra aussi nommer des Chefs d’Etablissement conscients de ces enjeux et ne pas se lamenter de voir les enfants des parents qui le peuvent financièrement rejoindre l’école libre (le plus souvent en France, catholique même s’ils sont juifs ou musulmans) pour bénéficier d’une éducation responsable et disciplinée.
Nul doute qu’on verra bientôt se multiplier des écoles privées « haut de gamme » offrant dès la Maternelle contre espèces sonnantes et trébuchantes (10.000 € par an minimum) une scolarité garantissant les plus belles réussites à leurs enfants (comme c’est déjà le cas dans les Prépas privées et les Ecoles de Commerce) au besoin en recourant à des prêts élèves comme il y a des prêts étudiants (Barack Obama a fini de rembourser son prêt étudiant alors qu’il était déjà à la Maison Blanche)
Il faudra impérativement restaurer dans les quartiers difficiles une police de proximité, connue des habitants, résidant sur place, armée, dotée de moyens de surveillance performants, dont le coût de fonctionnement élevé sera partiellement abondé par les baisses rapides du coût exorbitant de la délinquance (frais de justice, prison, dégradation du mobilier urbain, vols, exactions, frais hospitaliers pour les victimes, coût de la drogue et de ses conséquences…)
A condition bien sûr que ces moyens nouveaux puissent être facilement mis en œuvre par les Municipalité par exemple et non sujets à des promesses rarement tenues d’un Ministre de passage.
A condition aussi que la Justice suive : aucune infraction touchant les forces de l’ordre, les pompiers, les médecins, les enseignants bref, tous les dépositaires de l’autorité de l’Etat et tous ceux qui servent l’intérêt général, ne doit rester impunie. Les peines de prison y compris les peines les plus légères doivent être systématiquement exécutées car elles ont valeur d’exemple à condition bien sûr de ne pas coffrer de jeunes délinquants dans des locaux hyper criminogènes.
La route est également un lieu privilégié de la délinquance. Plutôt que de laisser Waze ou autre Coyote indiquer aux automobilistes la position des radars ou de piéger les conducteurs par des changements intempestifs des vitesses limites il serait si simple sur les autoroutes par exemple de déterminer la vitesse moyenne par l’heure d’entrée et l’heure de passage au péage de sortie ce qui obligerait les imprudents à s’arrêter avant de quitter l’autoroute (bel intérêt !) , de multiplier les contrôles par radars mobiles en donnant des vacations à des policiers à la retraite, de supprimer les panneaux avertisseurs de radars « pédagogiques » et d’installer des postes de contrôle de l’alcoolémie sur le parking de chaque discothèque pour « prévenir le conducteur alcoolisé » avant qu’il ne passe à l’acte !
Si après mûre réflexion il s’avérait utile de dépénaliser le cannabis au niveau des petits consommateurs on pourrait affecter les recettes nouvelles de l’Etat provenant de sa vente dans des bureaux de tabac pour lutter, en terrorisant les dealers, contre le trafic de stupéfiants (cocaïne, héroïne, ectasie, pilules psychotropes) quand on sait qu’une seule pilule peut parfois briser une vie et en obligeant les clients pris sur le fait à une cure de désintoxication dans des hôpitaux spécialisés.
On pourrait multiplier les exemples où des associations municipales de vigilance, des forces de l’ordre redéployées, une justice mieux armée, des prisons suffisantes, des internats militaires dans nos ancienne casernes, l‘intervention de la violence d’Etat représentée par l’Armée, la Gendarmerie, la Police, les Sapeurs-pompiers…devrait pouvoir restaurer un climat de sécurité dont les plus faibles ont particulièrement besoin.
Attention à l’amalgame facile entre délinquance et immigration. Il y a certes de nombreux clandestins violents. Leur condition même incite à la violence pour survivre. Pourquoi ne prend-on pas les mesures efficaces qui s’imposent si leur pays d’origine refuse de leur délivrer un accord consulaire leur permettant de rentrer chez eux ? J’ai déjà expliqué qu’un délinquant étranger détenu en prison coûtait en frais de fonctionnement 110 € par jour. Si on versait cette somme à leur gouvernement pour qu’ils effectuent leur peine dans leur pays, on économiserait au moins les frais de construction des 15.000 places de prison qu’ils occupent et qui nous manquent.
Le migrant en règle qui veut s’intégrer est la première victime du délit de faciès qui le tient injustement à l’écart de notre société. C’est insupportable !
Et parmi les voyous combien de jeunes Français de souche ou d’origine familiale immigrée ?
Si l’on veut lutter contre toutes les formes de racisme et contre les dérives qu’elles génèrent il faut comme le disait l’ancien Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb qu’on puisse vivre côte à côte et non face à face.
Pierre Chastanier