CIU - Cercle Inter Universitaire




 

La politique du juste milieu


Existe-t-il un juste milieu entre un accueil inconditionnel sur notre sol de toute la misère du monde et une politique anti-migratoire déshumanisée repoussant en mer les naufragés ou les entassant dans des jungles abjectes comme à Sangatte ? Guère pires cependant que les conditions de vie dans lesquelles nous laissons nos SDF passer l‘hiver à Paris !

Disons tout d’abord qu’une politique migratoire doit savoir faire la différence entre :
  • Des candidats à l’immigration qui sont les bienvenus et dont des pays vieillissants comme la France ont besoin ne serait-ce que pour rééquilibrer leur ratio Actifs/Inactifs à condition, quelle que soit leur origine, la couleur de leur peau ou leur religion, qu’ils acceptent les principes de notre République tels qu’ils sont nés d’une Révolution qui a marqué l’Histoire et s’engagent à les respecter et à les enseigner à leurs enfants.  

  • Et ceux qui n’ont aucune intention de s’intégrer ou de s’assimiler, restant
    profondément attachés à des manières d’être incompatibles à notre culture et notre civilisation, refusant dans leurs pratiques tribales le principe fondamental d’égalité entre les hommes et les femmes, voulant exhiber ostensiblement leur religion ailleurs que dans l’espace privé et refusant contrairement aux exigences de notre principe de laïcité le droit à la liberté d’expression, au blasphème ou à l’apostasie
Comme dans une écluse il faut un « sas d’entrée » pour vérifier à qui on a affaire permettant après un contrôle strict des frontières de vérifier le statut des migrants (réfugiés politiques notamment) , leur aptitude à parler notre langue, une interrogation précise sur le mode de vie pratiqué (interdiction en France de la polygamie, des pratiques mutilantes chez les jeunes filles pubères, du port du voile dans l’espace public, de la liberté de conscience,…), capacité de subvenir par leur travail à leurs besoins et à ceux de leur famille …

C’est dans des « villages d’accueil exterritorialisés » et non dans des centres de rétention anonymes, des bidons-villes insalubres, des jungles périurbaines inacceptables que les migrants qu’on a laissé passer aux frontières doivent pouvoir séjourner, être soignés s’ils en ont besoin, apprendre le Français, être longuement interrogés par des psychologues sur leurs motivations, travailler à fabriquer par exemple des produits aujourd’hui importés de l’Asie du Sud-Est , le temps de vérifier leur nationalité, leurs motivations, leur santé, leur aptitude à étudier ou à subvenir à leurs besoins. Ces villages pour ne pas ressembler à des camps de concentration doivent être ouverts (avec surveillance électronique) et situés dans des territoires vastes et disponibles (Métropole et Outre-mer)

Cela prendra quelques semaines pour les uns, quelques mois pour les autres, et  parfois si les conditions exigées ne sont pas remplies, cela aboutira à une expulsion sans faiblesse.

Tant que les règles européennes restent inchangées (tous les candidats de droite proposent après élection un referendum qu’il faudrait imposer à l’UE au risque d’en sortir, alors que, pour les mêmes raisons, ils fustigent aujourd’hui la Pologne ou la Hongrie !), si la nationalité des migrants n’est pas  connue ou si leur pays d’origine refuse d’accepter leur retour, ils devront être cantonnés dans un espace de vie communautaire financièrement autonome restreint à un territoire bien délimité et facile à surveiller. Il en sera de même pour tous les clandestins actuellement présents sur le territoire qu’on ne pourrait ni intégrer (délits, absence d’emploi) ni expulser !

Les tenants du laxisme, prêts pour se donner bonne conscience à une repentance perpétuelle, à accueillir sans réserve des antisémites, des racialistes, des indigénistes revanchards, ne comprennent-ils pas,  alors que chaque soir amène depuis des mois sur nos antennes  des scènes de violences urbaines, de trafics de drogue, de refus de l’autorité,  qu’ils mettent en danger la République et se préparent par leurs œillères à voir en France s’affronter  des immigrés n’ayant plus rien à perdre et des milices locales défendant leur territoire ?

Souvent d’ailleurs on a infiniment plus à craindre des Français de 2ème 3ème ou 4ème génération que des immigrés. Ces Français  refusent notre modèle de société, idéalisent leur pays d’origine comme un pays de cocagne dont pourtant la misère a fait partir leurs parents et s’arrogent le droit dans des cités qu’ils ont envahies de décréter qu’elles sont désormais leur territoire et que là s’arrêtent les lois de la République.

In medio stat virtus !

Les affrontements verbaux auxquels on assiste sont très souvent d’une médiocrité extrême. Depuis que  la bipolarité a disparu, la France va-t-elle devenir un ensemble disloqué où personne n’écoute plus personne ?

DVD/ Zemmour/RN/LR/UDI/LREM/ PS/EELV/ FI/PC/ DVG

 

Quelle cacophonie !

Pierre Chastanier