LA LUMIERE À ‘HANOUKA
Le sujet général de ce soir est la lumière et notre T:. R:. G:. M:. m’a assignée la tâche, que j’espère accomplir, de vous parler de la lumière dans le cadre ou à l’éclairage, justement, du sens particulier de la fête juive de ‘Hanouka.
Alors tout d’abord, et dans nos loges, la lumière est à la fois un mot et aussi une notion qui traverse tout notre rituel, et reste la centralité de notre quête commune, et aussi personnelle. Depuis l’ouverture des travaux de loge jusqu’à leur fermeture, et à plusieurs reprises, la lumière est présente dans le vocabulaire de nos rituels, tout comme dans le prologue que nous lisons.
Et de la même manière et dès le départ, quand on questionne l’Apprenti naissant sur ce qu’il est venu chercher en loge, sa réponse est encore : La Lumière !
Cependant, la vrai question, la seule d’importance, est de savoir de quelle Lumière parlons-nous ?
Alors, revenons à ‘Hanouka, appelée aussi et d’une façon usuelle « la fête des lumières ».
Pour cela, je vous propose de resituer dans le temps l’histoire qui abouti à ‘Hanouka, ou Fête de l’Edification ou de la Dédicace du Temple, de l’Encénie, du latin encaenia, pas au sens moderne de cérémonie académique ou ecclésiastique, mais parce qu’elle va ré-inaugurer l’autel des offrandes.Nous sommes donc en 164 AJC, en ce IIe siècle avant l’ère commune, la Terre Sainte est gouvernée par les Séleucides, des Gréco-Syriens, qui ont voulut forcer le peuple juif à accepter la culture et les croyances grecques en remplacement de leur observance et de la foi en leur Dieu.