Entendre chaque soir aux infos, une nouvelle poussée de violence, un nouveau meurtre au couteau, une flambée de menaces sur les réseaux sociaux, alors que le pays se divise sur l’attitude à prendre sur l’immigration illégale, sur le comportement guerrier des bandes de banlieues, sur l’abdication des maîtres et des parents, de la police et de la justice, sur l’incapacité crasse pour ne pas dire plus des pouvoirs publics ?
Abdiquer, se barricader chez soi si on en a les moyens, ne vouloir rien voir ni rien entendre ?
Partir vers d’autres cieux et abandonner son pays aux pirates ?
Essayer de se mettre d’accord sur certaines règles de base qui pourraient faire consensus ?
Pourquoi pas ? Essayons
Prévenir les parents que toute incartade à l’école contrevenant aux règles de la République sur la laïcité par le port de signes religieux ostentatoires (voile, abaya, kippa, grande croix…) sera punie d’une exclusion immédiate sur réunion en urgence du Conseil d'Établissement, de la suppression des droits sociaux liés à la scolarité (Allocations familiales, chèques de rentrée, aides diverses) et de l’envoi des mineurs en établissements d’enseignement disciplinaires.
Déclarer licite l’appel à l’armée pour épauler les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers dans les quartiers difficiles et envoyer immédiatement les manifestants arrêtés dans des centres de rétention où leurs actes seront examinés en fonction de leur âge et de la nature des faits reprochés puis traités en conséquence : internats militaires, soins hospitaliers, cures de désintoxication, travaux d’intérêt général, bannissement dans des territoires d’outre-mer, incarcérations)
Déclarer solennellement illégitime toute immigration illégale et après vote du Parlement déterminer le nombre, l’origine et la qualification professionnelle des migrants acceptés chaque année en fonction des besoins et des possibilités d’accueil du pays. Dès lors confiner dans des villages d’accueil les contrevenants qui pourront travailler pendant que sera examiné leur cas avant soit une régularisation soit une expulsion.
Bannir immédiatement en Guyane les migrants illégaux dépourvus de papiers d’identité et le faire savoir urbi et orbi aux passeurs et aux ONG
Mettre en place pour les immigrants légaux ou régularisés une vraie structure d’accueil (apprentissage du Français, instruction sur les valeurs de la République, formation professionnelle) débouchant sur une véritable assimilation, un emploi et un logement.
Lutter efficacement contre le chômage en revoyant grâce à une modulation des charges patronales et sociales à coût égal pour l’entreprise les salaires des professions déficitaires où des emplois ne sont pas pourvus (restauration, bâtiment, services…)
Améliorer la formation par apprentissage pour donner un vrai métier à tous nos jeunes et permettre par des passerelles le retour ultérieur des plus motivés vers des enseignements longs
Résoudre le problème des déserts médicaux par l’ouverture de formations rémunérées pour les différentes professions de santé avec des places spécialement affectées contre un engagement de service.
Redonner force et vigueur à notre système éducatif en revalorisant le métier d’enseignant, son salaire, sa considération, ses charges et obligations, en le libérant par des mesures suffisamment contraignantes des attaques d’élèves ou de parents violents et en contrôlant drastiquement les réseaux sociaux. S’assurer qu’aucun enfant ne pourra sortir du système éducatif avant de dominer les savoirs fondamentaux
Retrouver un partage plus équitable des richesses de la Nation en réajustant les plus bas salaires, en appliquant enfin la règle pourtant constitutionnelle de la progressivité de l’impôt, en modulant la TVA sur les produits de consommation essentiels, quitte à revoir un équilibre indispensable aux finances de l’Etat par le retour à des taux plus élevés sur des produits de luxe.
Dégonfler la charge de la fonction publique en réduisant le nombre de fonctionnaires, en privatisant certaines fonctions, en modulant les statuts, en retrouvant un ratio plus conforme à ceux de nos voisins de l’OCDE
Revoir le mode de fonctionnement des moyennes et grandes entreprises en introduisant enfin une vraie participation où actionnaires, dirigeants et salariés partageront égalitairement les décisions qui les concernent au sein de leur entreprise.
Rétablir un Service National obligatoire d’un an qui donnera à chacun l’occasion de vivre une mixité sociale, de redonner à la Nation ce qu’elle aura fait pour ses enfants, ouvrir ce service selon le choix de chacun à tous les champs d’applications civils ou militaires de l’aide aux personnes dépendantes, à l’entretien de la nature, jusqu’au missions de défense
Rééquilibrer les finances du pays et annuler par des mesures énergiques le déficit de son commerce extérieur et de sa balance des paiements.
Militer au sein de l’Europe pour l’application immédiate de mesures annulant les concurrences intra européennes et régulant le commerce extérieur avec les pays ne respectant pas les règles fiscales, sociales et environnementales qu’on impose à nos entreprises
Développer l’aide aux pays du tiers monde et participer à leur développement notamment en y implantant des emplois et en les aidant à exploiter leurs ressources naturelles et leurs potentialités humaines en dehors de tout relent néocolonialiste
Œuvrer pour la paix en favorisant par la négociation une fin acceptable pour tous les conflits respectant à la fois la stabilité des frontières mais aussi le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Par exemple organiser sous contrôle de l’ONU un référendum incontestable en Crimée.
Redonner à l’Europe y compris avec la Russie lorsqu’elle retrouvera le chemin de la démocratie la place qu’elle mérite dans un monde multipolaire où elle a encore d’immenses valeurs universelles à défendre.
Respecter pour chacun le droit à ses croyances sous réserve d’une pratique privée qui ne soit pas en contradiction avec les règles publiques. Favoriser l’assimilation plutôt que les communautarismes, faire aimer notre civilisation à ceux qui veulent vivre parmi nous…et les aimer en retour.
Pierre Chastanier