Mon dernier éditorial sur le réchauffement climatique a suscité quelques réactions particulièrement intéressantes !
Soyons clair ! Je n’ai jamais dit que le réchauffement climatique n’existait pas. J’ai même affirmé le contraire.
J’ai simplement dit que si l’activité anthropique y jouait évidemment un certain rôle, il fallait surtout tenir le plus grand compte des variations de la rotation de la Terre sur son écliptique et par conséquent des amplitudes oscillantes de l’énergie solaire reçue par elle contre lesquelles, GIEC ou pas GIEC, nous ne pouvons rien.
Cet organisme essentiellement politique focalise ses attaques contre le CO2 alors que les scientifiques savent très bien que la vapeur d’eau est un GES nettement plus efficace que le CO2 et que du fait de l’immense quantité d’eau présente dans les océans, plus la température de la Terre s’élève en raison de son ensoleillement, plus l’eau s’évapore (augmentant ainsi la teneur atmosphérique en vapeur d’eau) cercle vicieux qui par rétroaction positive amplifie encore le réchauffement planétaire sans que l’homme n’y soit pour rien !
Heureusement d’ailleurs car si la vapeur d’eau (et plus modestement le CO2) n’absorbait pas les radiations infra-rouges émises par la Terre, la température de celle-ci serait tellement basse que l’eau ne serait plus présente que sous forme de glace !
Reconnaître ces phénomènes naturels contre lesquels nous sommes désarmés n’empêche pas bien sûr de constater que la combustion d’énergie fossile favorise l’émission de CO2 et que les déforestations agressives diminuent son absorption par photosynthèse augmentant ainsi la contribution du CO2 à l’effet de serre (0.039%) contre (0.39% - dix fois plus) pour la vapeur d’eau. Notons que chaque degré d’augmentation de la température va augmenter la teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère de 7%.
Certes l’évolution de la température de la planète sur une longue période de 250.000 ans montre des pics successifs tous les 120.000 ans suivis de périodes de glaciation. Mais bien sûr, cela ne signifie pas que le prochain pic qu’on devrait atteindre prochainement (dans quelques milliers d’années !) ne continuera pas à grimper indéfiniment au lieu de redescendre comme tous ses prédécesseurs !
Mais c’est faire preuve de beaucoup de présomption quant à l’importance de l’activité humaine par rapport aux forces gigantesques de la Nature.
La production anthropique de CO2 est aujourd’hui de 37 Gigatonnes par an. Un bon tiers est aussitôt réabsorbé par la Nature (photosynthèse et mers).
Espérons que par rapport aux 40.000 gigatonnes de CO2 présentes dans l’eau des océans, sans parler de celles capturées par la photosynthèse, cet excès atmosphérique d’environ 25 gigatonnes par an nous laissera le temps d’investir dans les énergies du futur sans tout bouleverser dans l’urgence, par des décisions politiques hâtives dont le coût exorbitant estimé par l’ONU à 7.000 milliards de dollars par an ne repose que sur les affirmations non prouvées du GIEC qui n’hésite pas à annoncer :
« Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, comme le montrent maintenant les observations de l’augmentation des températures moyennes mondiales de l’air et de l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace, et l’élévation du niveau moyen mondial de la mer. »
Notons qu’aujourd’hui, plus prudent, il ne parle plus de réchauffement mais de « changement climatique ». Comme ça, chaud ou froid il aura toujours raison !
Faudra-t-il répondre à ces « savants » par la citation d’Albert Einstein : « Quiconque entreprend de s’ériger en juge de la vérité et de la connaissance fait naufrage sous le rire des dieux. » !
Pierre Chastanier